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Agility chien : Les 5 conseils pour progresser

L’agility (littéralement « agilité ») est un sport canin de parcours d’obstacles destiné à toutes les races de chien.

Reconnue pour ses nombreux bienfaits, cette discipline permet notamment d’entretenir la condition physique et mentale de nos petites boules de poils, en plus de renforcer le lien maître-animal.

Vous souhaitez progresser en agility avec votre compagnon à quatre pattes ? Découvrez nos 5 conseils pour apprendre l’agilité à son chien comme un expert canin.  

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L’agility : qu’est-ce que c’est ? 

L’agility est avant tout une discipline sportive canine. Elle a été inventée dans les années 70 par un organisateur de l’Exposition Canine Internationale de Birmingham du nom de John Varley.

À l’origine, cette activité servait de pause créative au public anglais venu assisté aux concours de chiens.

Puis, au fil des années, elle s’est exportée, d’abord en Europe et ensuite aux États-Unis, en raison de l’engouement qu’elle suscitait auprès des cynophiles.

En quoi consiste l’agility ? À conduire son animal de compagnie à travers un parcours d’obstacles dont il ignore le tracé (1) en utilisant exclusivement des codes gestuels et vocaux (2) sans faire d’erreurs (3) le plus rapidement possible. Ce qui rend cette épreuve particulièrement difficile et intéressante, c’est que les parcours ne sont jamais les mêmes. De quoi donner aux propriétaires de chien et à leur fidèle compagnon quelques sueurs froides. 

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Quelles sont les races de chien qui s’illustrent particulièrement en agilité ?  

En matière d’agilité, toutes les races de chien ne sont pas égales.

Certaines espèces canines, plus légères et rapides, sont plus prodigieuses que d’autres dans la pratique de ce sport. Nous pouvons citer, par exemple, le :

  • Jack Russell ;
  • Border Collie ;
  • Berger allemand ;
  • Berger australien ;
  • Berger des Shetlands ;
  • Berger blanc suisse ;
  • Caniche ;
  • Kelpie ; 
  • Lévrier Whippet ;
  • Braque de Weimar ;
  • Husky sibérien. 

Toutes les races de chiens peuvent toutefois pratiquer l’agility, à condition d’avoir une bonne éducation et de bénéficier d’un entraînement rigoureux.

Seuls critères rédhibitoires : une santé fragile ou une fragilité cardiaque, osseuse ou articulaire

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Agility : 5 conseils pour booster la progression de mon chien 

Certaines races canines sont plus douées en agilité que d’autres, comme nous venons de le voir.

En appliquant les bons conseils, vous pourrez néanmoins parvenir à faire des étincelles sur le parcours d’obstacles, et cela indépendamment des spécificités raciales de votre toutou.

1. La complicité comme maître-mot 

L’agility est un sport d’équipe. Nous disons équipe, car le chien n’est pas autonome sur le trajet, mais se fait guider à distance par son propriétaire.

Pour qu’il puisse écouter, comprendre et appliquer les indications qui lui sont données, une complicité est nécessaire entre lui et son tuteur.

Vous devez ainsi être particulièrement proche de votre ami à fourrure et établir, avec lui, un mode de communication claire, basée sur des gestes et des codes vocaux.

Sans cela, il vous sera difficile, voire impossible pour vous de mener Médor à travers les redoutables obstacles de l’agilité. 

2. S’entrainer, s’entrainer, s’entrainer encore 

Pour progresser, il faut s’entraîner ! L’entraînement est sans surprise l’ingrédient indispensable à toute amélioration dans n’importe quelle discipline sportive que ce soit. 

Il existe de nombreuses ressources (livres, vidéos, formations en ligne) qui proposent des idées d’exercices à faire chez soi pour améliorer l’habileté de Jack.

Elles vous enseignent également comment exploiter votre environnement et le matériel dont vous disposez déjà pour construire votre mini terrain d’entrainement. Vous aurez des astuces plus pratiques là-dessus un peu plus loin dans l’article.

3. Patience, fermeté, bonne humeur  

Ces mots devraient sonner chez tous les propriétaires canins comme un mantra. Vous devez, en effet, faire preuve de patience, de fermeté, mais sans brutalité lorsque vous formez votre toutou. Utilisez la technique du renforcement positif : récompensez l’animal – avec une friandise appétente ou des caresses – chaque fois qu’il exécute, même approximativement, un ordre.

Une bonne dose de bonne humeur est également à prévoir pour que l’apprentissage se déroule sans frustration, aussi bien pour le maître que pour son compagnon.

Si Rex a du mal à effectuer un nouvel exercice, ne le sollicitez pas trop longtemps pour qu’il le réalise enfin, mais retentez une autre fois.

Allez-y vraiment à pas-à-pas et de façon progressive, obstacle par obstacle, afin d’offrir une bonne expérience de formation à votre chien et d’optimiser sa progression. 

4. Ne forcez pas votre chien à faire de l’agility  

Certains parents de chien forcent leur animal à faire de l’agility. 

Cette contrainte peut être physique (on met une laisse au chien et on l’oblige à grimper sur une passerelle ou à entrer dans un tunnel) ou mentale (on force le chien à faire de l’agilité à un moment où il n’en a pas envie, ou on le contraint à continuer quand il souhaite arrêter). Utiliser une contrainte physique ou mentale est évidemment contre-productif.

Cela ne ferait que stresser l’animal et détruirait la complicité maître-chien.

Médor pourrait aussi développer une phobie. Si votre toutou ne veut pas franchir des obstacles sur un parcours, écoutez-le. S’il semble fatigué de le faire ou n’est plus très attentif, arrêtez avec les exercices.

5. Le bon matériel, un incontournable 

L’environnement, que ce soit en milieu rural ou urbain, est un allié privilégié pour le renforcement des aptitudes de votre compagnon.

Profitez de chacune de vos promenades quotidiennes pour le faire marcher sur les troncs d’arbres couchés que vous pourrez croiser en forêt ou sur des murets. C’est parfait pour développer son équilibre !

Cependant, si vous voulez accélérer la progression de votre compagnon en agility, des entraînements sur un vrai parcours, avec du matériel d’agilité, seront nécessaires.

Il vous faudra donc investir dans des équipements professionnels de bonne qualité (pas trop vieux), pour éviter que Maya ne se blesse et ait peur de remonter sur des obstacles. 

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Les différents obstacles d’un parcours d’agility 

Un parcours d’agility se compose de 4 sortes d’obstacles qu’il faut apprendre à sa petite boule de poils à franchir. 

Obstacle 1 : les sauts 

Les parcours d’agilité sont truffés de ce type d’obstacle. Il peut prendre la forme d’un mur, d’une haie ou d’un pneu à l’intérieur duquel l’animal doit passer. La hauteur des obstacles sauts n’est pas figée. Elle est tributaire de la taille du chien.

Pour les :

  • Petits chiens (moins de 37 cm au garrot), elle est de 30 cm.
  • Moyens chiens (hauteur du garrot entre 37 et 47 cm), elle est de 35 à 45 cm.
  • Grands chiens (plus de 47 cm au garrot), elle est de 55 à 60 cm. 

Obstacle 2 : le tunnel  

C’est un classique ! Il existe deux formes de tunnel sur un parcours d’agility :

  • Le tunnel souple (dans lequel le chien se déplace un peu à l’aveugle, sous les ordres de son maître).  
  • Le tunnel rigide (d’une longueur de 3 à 6 cm et d’une hauteur de 60 cm).

Obstacle 3 : les zones  

Ce sont habituellement des rampes fixes ou à bascule, marquées à certains endroits par des couleurs.

Les obstacles zones exigent une bonne préparation et constituent un véritable enjeu sur chaque trajet, car Nala doit poser au moins une patte sur l’aire pigmentée pour marquer des points.  

Obstacle 4 : le slalom   

Cet obstacle est constitué de pas moins de 12 piquets autour desquels votre compagnon à quatre pattes doit slalomer ou se déplacer en zigzaguant à toute vitesse, en entrant dans le slalom par son côté gauche. C’est plutôt impressionnant ! 

Vous pouvez, pour un début d’apprentissage, recréer ces différents obstacles dans le confort de votre maison, sans investir dans du matériel professionnel. 

  1. Déposez le manche d’un balai au-dessus de deux cartons pour apprendre à votre chien à franchir les obstacles sauts.
  2. Installez une serviette de couleur sur le sol et apprenez à Lucky à s’arrêter dessus.
  3. Disposez plusieurs chaises côte à côte et enseignez à votre animal de compagnie à passer en dessous. 
  4. Utilisez des bouteilles usagées (bouteilles d’eau, bouteilles de lait) pour apprendre à votre toutou à louvoyer.

À l’issue d’un apprentissage régulier et strict, au cours duquel votre chien acquerra des automatismes et apprendra à être à votre écoute et à se laisser guider, vous aurez le plaisir de le voir :

  • Sauter à travers des pneus suspendus ;
  • Entrer et sortir en flèche des tunnels ;
  • Gravir la palissade avec prouesse ;
  • Surmonter correctement tous les obstacles. 

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Quand commencer les exercices d’agilité avec mon chien ? 

Il est essentiel de ne pas soumettre son chien ou son chiot à des efforts qui pourraient abîmer ses articulations.

Les premiers exercices d’agility sont à donner aux chiens à partir de l’âge de 10 mois, pas avant. Et on tiendra compte de la croissance de chaque individu, en fonction de sa race.

Commencez par de petits entraînements (sans les slaloms et les obstacles zones) et intégrez de petits sauts quand votre toutou est âgé d’un an.

Dès ses 18 mois, augmentez progressivement le niveau de difficulté en intégrant des sauts plus hauts et les autres obstacles.

En compétition d’agility, les chiens sont classés en catégorie (il en existe 4), suivant leur taille et leur poids. Le but étant d’ajuster les obstacles en fonction des spécificités morphologiques de chaque race canine.

Durant vos entraînements, faites de même et ne demandez pas par exemple à un gros molosse de sauter trop haut, ses articulations pourraient en pâtir.  

Conclusion

En conclusion, l’agility est un sport aux nombreuses vertus. Il permet de renforcer le lien d’amitié qui existe entre un chien et son maître, perfectionne l’éducation de l’animal et favorise sa concentration, entretient sa forme physique et mentale.

Pour progresser en agilité avec votre compagnon à fourrure, assurez-vous que l’entraînement se déroule toujours dans la bonne humeur et que Médor passe un bon moment sur le parcours d’obstacles. C’est la base.

Vous pouvez vous rapprocher d’un club canin pour apprendre les rudiments de l’agility ou suivre des cours en ligne en vous faisant accompagner par un coach professionnel d’agilité.  

Notre équipe éditoriale

Experte en santé animale, elle intervient comme spécialiste des médecines douces auprès d’intervenants du monde animalier. Rédactrice pour des médias du domaine vétérinaire, elle est également l’auteur d’un livre de référence en phytothérapie animale.

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