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Comment choisir son éducateur canin ?

Éduquer son chien seul n’est pas toujours une chose facile.

Entre les aboiements, les agitations et les mauvaises habitudes persistantes, on peut vite se sentir dépassé.

Mais heureusement, il existe des personnes formées qui peuvent vous guider et vous aider à ancrer les bases de l’éducation chez votre chien.

Mais du coup, comment être sûr de s’adresser à la bonne personne ? Comment savoir si ses principes collent avec votre objectif ? Retrouvez tous nos meilleurs conseils à ce sujet dans cet article.

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Pourquoi faire appel à un éducateur canin ?

Il est primordial de faire appel à un éducateur canin afin d’apprendre les bonnes manières votre chien.

En effet, ce sont des professionnels du comportement canin qui pourront adapter leur méthode d’éducation en fonction du tempérament de chaque animal.

De plus, il est bon de savoir que l’éducation d’un chien peut commencer dès l’âge de 2 mois ; car plus il sera élevé tôt, plus l’apprentissage sera rapide et efficace.

Pourquoi faut-il éduquer son chien ?

Tout comme un enfant, nos amis à quatre pattes ont besoin de recevoir une éducation qui leur permet d’apprendre les bases de la bonne conduite (par exemple être propre, gérer ses émotions et limiter ses comportements nuisibles, etc).

Mais avoir un chien qui répond aux ordres n’est pas le seul but du travail de l’éducateur canin.

Il y a effectivement d’autres aspects de la discipline qui peuvent vous amener à faire appel à un professionnel :

  • cela permet de renforcer les liens entre le chien et son maître
  • Il apprendra à se adapter son comportement en fonction de la situation dans laquelle il se trouve
  • Il sera stimulé mentalement et physiquement, ce qui est très important pour le maintenir en forme
  • Cela peut aussi lui permettre d’apprendre des tours (assis, donne la patte etc).

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Éducateur canin ou comportementaliste canin : lequel choisir ?

Si les deux termes peuvent sembler similaires, ces deux métiers ont pourtant deux buts différents, bien qu’ils soient tous deux liés au bien être de nos boules de poils. Pour être sûr de vous adresser à la bonne personne, voici une description des deux professions.

Le comportementalisme a pour rôle d’agir sur le psychologique de l’animal. Il est notamment préconisé lorsqu’une thérapie comportementale est requise afin de régler des problèmes de comportements liés à des traumatismes ou à des épisodes de stress très intenses. Il sert à compléter un suivi lorsqu’une thérapie éducative seule ne peut pas résoudre le souci.

L’éducation canine est un tout autre mode de fonctionnement. Les éducateurs canins sont là pour éduquer les chiens et leur apprendre tous les ordres de base (assis, coucher, viens-ici…). Ce type de suivi a un rôle beaucoup plus disciplinaire contrairement au comportementalisme. Néanmoins, le but reste très équivalent : accompagner l’animal vers un état de confiance et de sérénité, lui apprendre la sécurité et les bonnes manières.

D’ailleurs, c’est aussi efficace pour le maître (qui n’a plus tout à répéter plusieurs fois avant que son chien ne réagisse) que pour l’animal, qui va apprendre à être de plus en plus en confiance avec les autres et le monde extérieur.

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Comment faire pour choisir un bon éducateur canin ?

Pour choisir l’éducateur canin qui correspondra le mieux à vos attentes et à vos besoins, il y a certains critères à prendre en compte.

1. Fixez un objectif de départ

Avant de faire appel à un éducateur canin, il est primordial de savoir précisément quelles en sont les raisons.

Si vous voulez simplement éduquer votre chien sans répondre à une problématique précise, il vous faut savoir que de multiples façons de faire existent.

Identifiez alors chaque aspect du comportement de votre animal, ainsi que les problématiques (s’il y en a) pour pouvoir vous diriger vers la personne la mieux adaptée face à la situation.

Il existe des éducateurs qui sont spécialisés dans les comportements agressifs, d’autres qui se tournent plus vers la pratique sportive, etc.

Si vous avez un objectif précis en tête, vous devez vous renseigner sur les différentes pratiques qui existent (à voir ci-dessous) et solliciter l’avis des éducateurs qui les animent pour savoir si cela est cohérent avec votre recherche.

2. Pour choisir l’éducateur canin idéal, posez-vous ces questions

Prendre un rendez-vous avec un éducateur canin, c’est bien. Savoir vers qui se tourner… c’est mieux ! Voici une liste de questions que vous devez vous poser pour choisir la personne la plus adaptée à votre toutou.

  • Est-ce que mon chien rencontre un problème de comportement à corriger ?
  • Est-ce que je veux un cours individuel, ou en groupe ?
  • Est-ce que je préfère une pratique douce ou plus dynamique ?
  • Dans quelle phase de sa vie est mon chien ? (Chiot, adolescence, maturité, vieillesse…)
  • Mon chien a-t-il une maladie ou une particularité physique qui pourrait interférer avec certaines pratiques ? (Maladies respiratoires, problèmes articulaires, etc).

3. Choisissez une personne avec qui votre chien aura un feeling… et vous aussi

Ce critère est un pilier dans le choix de votre éducateur canin. Vous devez faire appel à un professionnel qui saura mettre votre chien en confiance, mais qui saura aussi vous comprendre et vous expliquer sa manière de procéder.

Un bon éducateur canin ne se montre jamais dénigrant envers le maître, mais il doit plutôt l’amener à prendre confiance en lui pour qu’il puisse éduquer son chien positivement.

Même si vous faites des erreurs avec votre animal, l’éducateur canin ne doit pas vous enfoncer, mais au contraire vous aider.

Si sa mission est d’éduquer votre chien, il a également pour rôle de vous intégrer au quotidien dans sa pratique et de vous donner les cartes en main pour être efficace avec votre fidèle compagnon.

Préférez donc une personne douce, et surtout respectueuse envers votre animal et vous-même.

4. Connaître ses méthodes de pratique

Un autre point qui n’est pas à négliger concerne la manière de fonctionner de l’éducateur.

N’oubliez pas que l’éducation du chien doit se faire de manière bienveillante, car contrairement aux idées reçues, le fait d’être dur et trop ferme avec son animal n’accélère en aucun point sa compréhension.

Et comme il figure dans la liste des questions que vous devez à tout prix vous poser pour choisir le meilleur éducateur canin pour votre chien, il est nécessaire de savoir quelle approche est la plus adaptée à la condition physique et mentale de votre chien. Cela peut être notamment l’agilité, le canicross, le sauvetage, et bien d’autres.

En fait, il existe autant de disciplines que de types de chien. N’hésitez pas à prendre contact avec différents éducateurs canins qui travaillent avec différentes techniques éducatives pour choisir celle qui conviendra le mieux à votre compagnon à quatre pattes.

5. Préférer un éducateur qui a une pratique moderne

Comme tout corps de métier, l’éducation canine fait objet d’évolution dans ses pratiques. De nouvelles techniques sont déployées, des études permettant de mieux comprendre le comportement de nos fidèles compagnons sont effectuées, et tout cela constitue une approche différente de l’éducation de nos toutous.

Auparavant, les méthodes étaient assez fermes et parfois même violentes. C’est pourquoi il vaut mieux se renseigner sur toutes les formations que l’éducateur a effectuées afin de pratiquer ce métier, pour être sûr d’être à jour et optimiser vos séances.

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Les différentes méthodes d’éducation canine

Toutes les méthodes d’éducation canine se basent sur deux conditionnements : le conditionnement opérant et répondant. Les deux sont des apprentissages bien différents et dont l’efficacité varie en fonction de chaque individu. Ils permettent de fonder trois types d’éducation.

Les deux types de conditionnements

La méthode de Pavlov : le conditionnement répondant

Nous devons cette première méthode à Ivan Pavlov, qui était un médecin physiologiste russe ayant vécu entre le 19eme et 20eme siècle.

Tous les jours, à l’approche de l’heure à laquelle il nourrissait son chien, il se rendait compte que celui-ci se mettait déjà à saliver avant même que sa gamelle soit déposée près de lui.

Comme si, d’une certaine manière, il savait que son repas arrivait et qu’il préparait son corps. Grâce à cette constatation, Pavlov a compris que certaines habitudes peuvent déclencher des réactions et certains comportements chez les chiens.

Ce médecin physiologiste a alors décidé de mettre sa théorie en pratique.

En effet, il a intégré des stimulis sonores au moment où il donnait à son chien son repas.

Au bout d’un certain temps, son chien se mettait à réagir à ce son n’importe quand, même sans nourriture. C’est à partir de ceci qu’est né le conditionnement répondant.

Le but de cette discipline est d’associer un ordre à un son, et de corriger ainsi certains agissements (par exemple, utiliser un sifflet lorsque le chien tire trop sur sa laisse).

La méthode de Skinner : le conditionnement opérant

Frederic Skinner, psychologue américain, a une perception différente de l’éducation canine. Selon lui, le stimuli répond à l’action mais ne le déclenche pas.

C’est l’inverse du conditionnement répondant. L’animal fait un geste puis reçoit une récompense (conséquence positive), pour renforcer son comportement.

Dans le cas contraire, il reçoit une punition (conséquence négative) pour arrêter son geste. Le but de cette méthode est que le chien comprenne ce qu’il a le droit de faire ou non par un système de récompense/punition.

A noter : dans ce cas, le terme “punition” n’a pas la même signification que ce que nous lui attribuons d’habitude. Il peut tout simplement s’agir de l’absence de récompense instantanée.

Les trois techniques éducatives

1. L’éducation traditionnelle

Cette première méthode d’éducation se base sur la hiérarchie entre le chien et son maître. L’objectif de cette éducation est d’intégrer une relation d’Homme dominant sur l’animal.

C’est la pratique la plus ancienne, qui est désormais de plus en plus rarement utilisée car elle est devenue controversée.

En effet, elle fonctionnait à base de punitions verbales ou physiques assez violentes (avec des objets tels que des martinets ou des colliers étrangleurs, par exemple).

Par contre lorsque le chien exécute l’ordre qui lui est donné, il reçoit une récompense (friandise, caresse…).

2. L’éducation positive

Cette méthode est en quelque sorte l’inverse de la précédente. En effet, elle vise à motiver le chien à répéter des bonnes actions en ignorant ses mauvais comportements et en récompensant les bons.

Elle est fondée sur le jeu, la bienveillance, le respect et la prise en compte de la sensibilité et des ressentis de l’animal.

D’ailleurs, c’est une méthode qui a fait ses preuves, car elle supprime tout sentiment de crainte chez l’animal et renforce la relation et sa confiance envers son maître.

Quant au maître, cela lui permet d’analyser les réactions de son chien et de mieux le connaître. C’est la méthode idéale pour installer un climat de confiance et de bien-être entre l’animal et son maître.

3. L’éducation naturelle

Enfin, cette dernière méthode d’éducation dite naturelle a été découverte par Joseph Ortega, spécialiste canin qui aujourd’hui propose même des formations pour adopter sa méthode éducative. Il a développé ce type d’éducation suite à l‘observation qu’il a pu faire des loups à l’état sauvage.

En effet, les louveteaux accourent vers leur mère et lui obéissent en fonction des signaux qu’elle leur transmet. C’est sur cela que se base toute cette troisième méthode éducative.

Joseph Ortega a exclu de sa pratique toute punition, contraintes et remontrances. Il cherche plutôt à observer le comportement et les attitudes instinctives de l’animal, de manière à connaître au mieux ses réflexes, sa personnalité et sa façon naturelle de réagir pour se diriger vers une éducation plus positive.

Notre équipe éditoriale

Experte en santé animale, elle intervient comme spécialiste des médecines douces auprès d’intervenants du monde animalier. Rédactrice pour des médias du domaine vétérinaire, elle est également l’auteur d’un livre de référence en phytothérapie animale.

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