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Sevrage chez le chien : temps, âge, durée, étapes

Le sevrage du chiot est une étape très importante de sa vie. Il s’agit de la période de transition qui consiste à passer de l’alimentation exclusive de sa mère (lait) à une alimentation solide (croquettes, pâtées).

Durant cette période, le chiot se détache petit à petit de sa mère, en principe, cela se fait assez naturellement et facilement.

Alors, combien de temps dure le sevrage ? Comment ne pas brusquer votre chiot ? Quelles sont les étapes importantes ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour accompagner un sevrage en douceur dans notre article.

 

A quel âge commencer le sevrage ?

Vers les 3 semaines du chiot, la mère peut dans certains cas être moins présente, elle disparaît ou ne produit plus assez de lait pour nourrir son petit. Cependant, le chiot n’est pas encore capable d’avoir une alimentation solide.

Il faudra donc acheter du lait maternisé pour chiots et nourrir le bébé au biberon jusqu’à ce qu’il soit en âge d’être sevré.

A partir de 3-4 semaines, les chiots sont capables de manger des aliments solides.

Vous pouvez alors commencer le sevrage.

Même si la chienne est encore dans les parages ou qu’elle vit avec vous, c’est le moment de proposer une alternative solide au chiot.

Il apprend à manger de manière autonome, ce qui soulagera la maman surtout si la portée de chiots est nombreuse.

Chez la chienne, la production de lait ralentit naturellement au bout de 4 semaines, elle n’est plus capable de produire autant de lait.

Il est important que le sevrage alimentaire soit progressif et qu’il dure au moins 8 semaines.

A cet âge, le chiot arrête complètement de téter sa mère et peut se nourrir entièrement de façon autonome.

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Quels sont les signes que mon chien doit être sevré ?

Certains signes particuliers indiquent que le sevrage doit commencer.

Ces signes vont vous aider à connaître le bon moment pour accompagner en douceur votre chiot dans ce processus.

Lorsque vous remarquez que la mère repousse de plus en plus ces petits lors de la tétée, que les chiots ont moins tendance à rechercher les mamelles et qu’ils se dirigent vers la gamelle de leur mère ; ces signes indiquent qu’il est temps de commencer le sevrage.

Veillez à peser régulièrement votre chiot pour s’assurer qu’il n’est pas en sous-nutrition.

Il est également essentiel d’accompagner au mieux le chien, car cette étape de sa vie correspond à la séparation du petit avec sa mère.

 

Les différentes étapes du sevrage :

On distingue 3 grandes étapes du sevrage. Celles-ci doivent être réalisées de manière progressive et avec beaucoup de douceur.

4 semaines :

Le sevrage peut commencer, vous pouvez présenter de la nourriture solide aux chiots.

De la pâtée pour chien ou des croquettes imbibées d’eau chaude pour faciliter la digestion.

Certaines marques proposent de la nourriture spécialement conçue pour le sevrage.

Servez-les en plusieurs petites rations au cours de la journée.

5 semaines :

Augmentez un peu les quantités servies aux chiots.

7 semaines :

Servez 4 repas par jour à base de nourriture solide.

Il est important que la nourriture de croissance soit adaptée au poids, à la race et à l’âge du chien.

Si les chiots sont toujours avec leur mère, n’essayez pas de les rationner. Ils sauront répartir eux-mêmes leur consommation entre le lait de la maman et les aliments solides.

Au fur et à mesure du sevrage, les chiots mangeront de plus en plus de manière autonome.

N’oubliez surtout pas l’eau !

Quand les chiens commencent à manger des aliments solides, il faut qu’ils puissent boire autant qu’ils le souhaitent.

Il est important de renouveler tous les jours l’eau dans les gamelles que vous mettez à disposition des chiots.

La consommation d’eau est en général plus importante avec des croquettes qu’avec les pâtées.

Quelles difficultés peuvent survenir lors du sevrage ?

Il peut arriver que les chiots n’apprécient pas forcément la nourriture solide au début du sevrage.

Si vous êtes dans ce cas, nous vous conseillons d’humidifier les croquettes avec un peu de lait maternel et écrasez-les pour en faciliter la consommation.

Si votre chien ne réagit toujours pas, pensez à vous tourner vers une nourriture appétente spéciale pour les chiots les plus difficiles.

Il est essentiel de garder la même alimentation de croissance durant toute la durée du sevrage pour ne pas perturber les chiots et éviter les troubles digestifs.

Lorsque le sevrage se termine, le passage à une nouvelle alimentation doit être fait progressivement.

 

A quel âge peut-on séparer le chien de sa mère ?

Même s’il mange de manière autonome. Le chiot a encore besoin de la présence de sa mère jusqu’à minimum 8 semaines.

Séparer un chiot trop tôt de sa mère peut entraîner des conséquences psychologiques assez graves.

Cela peut entraîner des troubles du comportement et avoir un impact sur la santé générale du chien.

 

Les avantages d’un sevrage affectif tardif 

Il est parfois bon de laisser les chiots avec leur mère et leurs frères et sœurs quelques semaines de plus.

La chienne aura plus de temps pour l’éducation de ses chiots et ceux-ci ont boosté leur système immunitaire.

Les chiens seront plus équilibrés psychologiquement et auront plus de chance de se développer de manière saine.

 

Les inconvénients d’un sevrage affectif tardif 

Quand le chien quitte le cocon familial tardivement, il sera plus difficile pour lui de s’adapter dans son nouvel environnement qu’un chien adopté entre 8 et 12 semaines.

Vers les 12 semaines, le chiot commence à avoir peur de tout ce qui est nouveau, la phase de socialisation s’achève au bout de 16 semaines.

Si vous adoptez un chiot né à la campagne après ses 12 semaines et que vous l’emmenez en ville, son temps d’adaptation sera beaucoup plus lent et difficile que les autres.

Un chiot élevé de manière isolée aura tendance à être craintif plus tard. Pour éviter cela, il faut lui donner des expériences le plus tôt possible.

Par exemple, l’habituer à la voiture ou à la présence d’enfants.

Toutes les expériences acquises durant les 3 premiers mois du chiot lui permettront d’être plus à l’aise lors de l’adoption, car il aura déjà une notion de ce qu’il peut considérer comme « normal ».

 

Quelles sont les conséquences d’un sevrage précoce ?

Un chien sevré trop tôt aura tendance à développer des problèmes psychologiques et comportementaux dans sa vie future :

Problèmes de socialisation 

Un chiot sevré trop précocement n’a pas pu intégrer les limites et il peut devenir agressif et dominant à l’âge adulte.

Il est incapable d’obéir, car il ne comprend pas ce qu’on attend de lui.

Problèmes de contrôle de soi 

Durant l’éducation du chiot, la mère lui apprend à se soumettre lorsque cela est nécessaire et à contrôler ses émotions et sa violence lors des jeux.

Si le chien est sevré trop brutalement, il deviendra incontrôlable, voire dangereux lorsque vous essayez de jouer avec lui plus tard.

Problèmes de comportement 

Dès que ses dents commencent à apparaître, le chiot mordille tout ce qu’il trouve, notamment les mamelles de sa mère lors de la tétée.

La chienne corrige son petit et lui apprend à ne pas mordre, ce rappel à l’ordre est essentiel dans l’apprentissage du chiot.

La maman rabroue son petit dès que celui-ci mord trop fort un de ses frères et sœurs.

Si le chiot est sevré trop tôt, sa mère n’aura pas eu le temps de lui apprendre les limites de la morsure.

Dans ce cas, le chien adulte aura toutes les chances de devenir un chien mordeur, cela peut vous blesser vous ou un de vos proches gravement, car le chien n’aura pas appris à maîtriser sa force. 

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Quelle nourriture donner à mon chien qui vient d’être sevré ?

Vous devez toujours scrupuleusement respecter les indications et conseils de l’éleveur qui vous à donné le chiot.

Votre nouveau compagnon sera très certainement stressé de quitter sa mère, ses frères et sœurs et son environnement habituel.

Il est inutile d’ajouter à cela un changement trop brusque d’alimentation.

Durant les premières semaines, essayez de nourrir votre chiot avec les mêmes aliments qu’il consommait avant d’arriver dans votre foyer.

Un changement brutal d’alimentation chez le chiot peut entraîner des troubles digestifs comme des diarrhées.

Cela peut créer un problème de déshydratation par la suite. En effet, la diarrhée est toujours plus grave chez le chiot que chez le chien adulte.

Lorsque votre chien est bien habitué à son nouvel environnement de vie, vous pouvez si vous le souhaitez effectuer un changement d’alimentation.

Pour faire cela de la manière la plus douce possible, incorporez petit à petit le nouvel aliment dans la ration initiale de votre chiot, de cette façon, le système digestif du chien ne sera pas perturbé.

Faites le choix de la qualité 

Lors de sa croissance et plus qu’à n’importe quel autre moment de sa vie, le chiot à besoin des meilleurs soins.

Cela est bon pour n’importe quel domaine, mais plus particulièrement celui de l’alimentation.

Une bonne alimentation permet au chien de grandir de manière optimale.

C’est pour cela qu’il faut choisir des aliments de bonne qualité, adaptés à l’âge et à la situation du jeune chien.

Une fois que les aliments solides sont introduits, ils doivent être d’excellente qualité et contribuer à une alimentation équilibrée.

Il est primordial de connaître la meilleure nourriture pour chiot et ce qu’elle doit contenir.

Le chiot a besoin de 2 fois plus d’apports caloriques que le chien adulte.

Tous ces apports vont permettre au cerveau de se développer convenablement et d’ intégrer le flot continu de nouvelles informations.

Assurez-vous que la nourriture solide que vous donnez à votre chien contient tous les apports caloriques nécessaires à votre chiot.

L’alimentation doit être :

riche en protéines : la nourriture de votre chiot doit contenir un bon niveau de protéines, car elles contribuent au développement des muscles, des ligaments, des tendons, des poils et de la peau du chien.

riche en acides gras : les acides gras contribuent au développement du cerveau du bébé, c’est pour cela qu’il est recommandé d’en ajouter à l’alimentation du chiot.

riche en vitamines et minéraux : comme pour les humains, les chiots ont besoin de vitamines et minéraux pour grandir et se développer. Veillez à ce que l’alimentation que vous lui donnez en contient.

riche en antioxydants : ils permettent de booster le système immunitaire du chien.

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Faut-il vacciner un chien durant le sevrage ?

Absolument ! Dans la plupart des cas, les éleveurs ont déjà effectué les premiers vaccins du chiot au moment du sevrage.

Mais il arrive que ce ne soit pas le cas, en effet, ce n’est pas obligatoire, le fait que le chiot soit vacciné n’est pas un indispensable à la vente de chiens sevrés.

Lorsque vous présentez votre nouveau chien au vétérinaire, celui-ci établit un calendrier de vaccination afin que l’animal puisse être protégé contre les principales maladies infectieuses comme l’hépatite infectieuse canine, la maladie de Carré ou encore la parvovirose.

En général, le protocole de vaccination du chiot débute vers les 6 semaines. C’est donc en plein milieu du sevrage.

Les doses seront injectées toutes les 4 semaines jusqu’à la dernière injection qui a lieu vers les 16 semaines du chiot pour être sûr qu’il soit bien immunisé.

Lorsqu’un chien est toujours porteur des anticorps de se mère acquis durant l’allaitement, la réaction au vaccin ne peut pas être optimale.

 

Le mot de la fin

Nous espérons que notre article vous aura aidé à connaître toutes les étapes essentielles au sevrage du chiot.

N’oubliez pas que douceur et patience sont les maîtres mots pour que le sevrage se passe sans difficulté.

Si votre chiot éprouve des difficultés à se sevrer, consultez un vétérinaire qui pourra vous prodiguer des conseils pour gérer cette situation et aider au mieux votre chien durant ce processus.

Choisissez une nourriture saine et équilibrée, adaptée à l’âge du chiot afin de lui garantir le meilleur développement possible.

Notre équipe éditoriale

Experte en santé animale, elle intervient comme spécialiste des médecines douces auprès d’intervenants du monde animalier. Rédactrice pour des médias du domaine vétérinaire, elle est également l’auteur d’un livre de référence en phytothérapie animale.

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